Naturellement, comme tous les garçons qui étaient nés dans cette région palustre, Adias avait d'abord parlé le dialecte du pays, mais, en grandissant, il avait appris à parler le français, car les psaumes de David n'avaient pas été traduits que dans cette langue de par Clément Marot et Théodore de Bèze. Le français avait pris pour les Huguenots la place du latin pour les catholiques C'était à la fois une langue qu'on pouvait utiliser tous les jours, mais surtout la langue sacrée avec laquelle on s'adressait à Dieu.
Catinat Gardian de Camargue - André Chamson PLON, p.21
Indéfini
